Jean-Michel 
                          Truong est un utilisateur émérite du Web. 
                          Il s'est doté d'une page fort bien faite à 
                          son nom où le lecteur trouvera tous les 
                          renseignements biographiques et bibliographiques souhaitables.
                        Retenons 
                          seulement les éléments suivants de son 
                          cursus brillant : psychologue et philosophe de formation, 
                          ancien enseignant et chercheur à l'université 
                          de Strasbourg, expert en intelligence artificielle, 
                          fondateur de Cognitech, première société 
                          européenne spécialisée en intelligence 
                          artificielle, consultant international en transfert 
                          de technologies avancées, romancier et essayiste.
                        Jean-Michel 
                          Truong dispose d'une culture scientifique et philosophique 
                          étendue, ainsi que d'une expérience de 
                          manager dans le domaine des applications de l'informatique 
                          et de l'intelligence artificielle qui mérite 
                          le respect. Contrairement à beaucoup de "sociologues" 
                          français, tel l'ineffable Paul Virilio, son pessimisme, 
                          si pessimisme il y a, s'appuie sur une bonne pratique 
                          du domaine. Par plusieurs ouvrages précédents, 
                          se situant à la limite de la science-fiction, 
                          du visionnaire et de l'observation scientifique, il 
                          avait déjà mis en place les éléments 
                          que l'on retrouve dans Totalement inhumaine. 
                          Ajoutons que tout comme l'astrophysicien Trinh Xuan 
                          Thuan, qu'il cite plusieurs fois, Jean-Michel Truong 
                          se trouve au confluent de trois cultures : asiatique, 
                          franco-européenne et anglo-saxonne, dont il sait 
                          tirer le meilleur parti. 
                        Précisons 
                          cependant un point important pour le lecteur : si le 
                          livre est très clair, amusant (malgré 
                          les désastres qu'il nous décrit) et se 
                          lit d'une traite, il suppose cependant un minimum de 
                          culture en matière de systémique évolutionnaire 
                          et d'intelligence artificielle. Un distingué 
                          magistrat de la Cour des Comptes, je suppose, n'y verrait 
                          goutte (à moins d'être abonné à 
                          notre magazine). Mais pour nous, le livre vient à 
                          point nommé afin d'alimenter les discussions 
                          relatives à un thème fondamental : où 
                          se trouvent les limites, si limites il y a, entre l'homme 
                          et la machine ? entre la vie organique et la vie inorganique 
                          ? entre l'intelligence organique et l'intelligence inorganique 
                          ? 
                        Ajoutons 
                          une autre considération, qui est à porter 
                          à l'actif de l'auteur. Les événements 
                          récents, suite à l'attentat du 11 septembre 
                          et la peur très médiatisée d'un 
                          terrorisme international, viennent à point nommé 
                          pour illustrer plusieurs des thèses du livre, 
                          notamment l'apparition d'entités appelées 
                          par l'auteur "epsilon" (marginaux violents divers) qui 
                          auront la possibilité de déstabiliser 
                          les systèmes en accélérant la survenance 
                          de mutations vers d'autres formes d'équilibre. 
                          
                        Pour 
                          gagner du temps et alléger cette fiche de lecture, 
                          nous ne résumerons pas le livre, dont on trouvera 
                          une bonne synthèse, écrite par Sylvain 
                          Fontaine, sur le site de l'auteur. Disons seulement 
                          que le terreau conceptuel sur lequel, si l'on peut dire, 
                          pousse le livre, est le darwinisme évolutionnaire 
                          dans tous ses avatars, depuis les considérations 
                          sur l'évolution du cosmos et de la vie jusqu'à 
                          celles relatives aux machines sociétales humaines 
                          et à leurs prolongements dans le monde des réalités 
                          virtuelles. Nous ne sommes pas là dans le domaine 
                          du scientifique proprement dit, mais plutôt dans 
                          celui des hypothèses se situant aux limites de 
                          l'imagination scientifique et de la science fiction. 
                          Certains de nos lecteurs nous reprocheront sans doute 
                          de prendre au sérieux et discuter ces conjectures, 
                          mais nous sommes convaincus ici que, sans un peu d'imagination, 
                          aucune science, aucune philosophie ne peut progresser. 
                          Les problèmes posés sont de vrais problèmes, 
                          comme le savent bien ceux qui étudient les formes 
                          les plus avancées de la robotique évolutionnaire, 
                          où le concept de conscience artificielle prend 
                          de plus en plus de consistance, et oblige à s'interroger 
                          sur ce que peut conserver de spécifique la conscience 
                          humaine. 
                        Nous 
                          le verrons en évoquant les principales propositions 
                          du livre : 
                        Le 
                          Successeur
                        L'hypothèse 
                          
                        L'évolution 
                          a, sur la Terre, donné naissance à la 
                          vie biologique, elle-même donnant naissance à 
                          l'intelligence biologique, dont l'humanité représente 
                          pour nous la forme la plus évidente. Mais l'évolution 
                          peut aboutir, sur d'autres planètes et même 
                          sur la Terre, à des formes de vie non-biologiques 
                          ou matérielles. Nous en avons un exemple avec 
                          les e-gènes ou contenus évoluant dans 
                          les réseaux de télécommunications. 
                          Ceux-ci donnent naissance à des organismes matériels 
                          informationnels, qui s'organisent en une méta-société 
                          de plus en plus indépendante de l'humanité 
                          biologique. C'est ce que J.M. Truong appelle le Successeur. 
                          Les e-gènes constituent des agents réplicateurs 
                          mixtes, qui tiennent à la fois du biologique 
                          (les cerveaux et comportements des hommes où 
                          ils s'implantent) et du matériel (les réseaux 
                          qu'ils empruntent pour circuler d'un homme à 
                          l'autre). Les e-gènes peuvent être considérés 
                          comme correspondant, au plan du virtuel, à ce 
                          que sont les mèmes (les mèmes de Dawkins, 
                          souvent évoqués dans nos chroniques). 
                          A terme, quand le système solaire sera devenu 
                          invivable, seul survivra, s'il le peut, le Successeur, 
                          sous des formes totalement dématérialisées 
                          dont nous n'avons pas encore idée. 
                        Discussion
                        - 
                          Sur les mèmes
                        L'auteur 
                          a le mérite (encore rare chez les auteurs français) 
                          de faire un large appel à la mémétique 
                          et au rôle des mèmes comme agents (acteurs) 
                          adaptatifs au sein de l'évolution animale et 
                          humaine. Mais sans doute ne donne-t-il pas encore au 
                          concept toute sa puissance explicative. On peut considérer 
                          que les mèmes, comme d'ailleurs les gènes, 
                          participent de l'ensemble de l'évolution biologique, 
                          dès lors du moins que sont apparus des animaux 
                          capables de représentations. La transmission 
                          de ces représentations par des comportements, 
                          des symboles puis le langage est essentiel à 
                          la formation et à la cohésion sociale 
                          au sein de la plupart des espèces dotées 
                          ne fut-ce que d'un embryon de culture. Ces produits 
                          culturels se transmettent par imprégnation, à 
                          la naissance, et par mimétisme, lors de la vie 
                          adulte. Leur co-évolution avec les gènes 
                          définit le ressort principal de l'évolution 
                          darwinienne, comme l'admettent dorénavant les 
                          sociobiologistes les plus intransigeants (culture/nurture).
                        Les 
                          mèmes sont constitués à la fois 
                          de contenus cognitifs interindividuels relativement 
                          standardisés et de correspondances neuronales 
                          dans les cerveaux de ceux qui les hébergent, 
                          dont le sens est modifié par l'environnement 
                          spécifique de chaque cerveau. Les mèmes 
                          sont certainement égoïstes, mais les individus 
                          et les groupes qui les hébergent le sont aussi. 
                          Il vaudrait mieux, plutôt qu'isoler les mèmes 
                          en les personnifiant à l'excès, parler 
                          d'agents au sein de systèmes adaptatifs massivement 
                          multi-agents, où les mèmes entrent en 
                          compétition avec un nombre quasi infini d'autres 
                          agents de même nature ou de nature différente. 
                          Il s'établit une interaction complexe entre ces 
                          divers agents évolutionnaires, qu'il ne faut 
                          pas trop simplifier. Si aujourd'hui, il existe par exemple 
                          des mèmes "Bin Laden" ou "kamikaze" dont l'évolution 
                          darwinienne (réplication/mutation) entraîne 
                          d'innombrables conséquences aussi imprévisibles 
                          que catastrophiques, il y a aussi des individus qui 
                          recevront ces mèmes de façon très 
                          différente selon leur histoire ou leur situation. 
                          Bref, la mémétique, si science il y a, 
                          est encore dans l'enfance et, en tous cas, ne peut être 
                          traitée indépendamment d'une systémique 
                          plus vaste. 
                        - 
                          Sur les e-gènes
                        Il 
                          nous paraît un peu rapide voire naïf d'en 
                          faire une correspondance quasi-obligée des mèmes. 
                          Il est effectivement tentant de penser que les réseaux 
                          (dont Internet offre le prototype) vont permettre à 
                          des contenus divers (programmes informatiques, sous-ensembles 
                          sémantiques, agents dits intelligents) de se 
                          déplacer et d'infecter les ordinateurs et les 
                          hommes connectés au réseau, en acquérant 
                          progressivement autonomie et capacité évolutive 
                          propre. Mais ils n'ont pas encore la possibilité 
                          de s'interconnecter comme les font les mèmes, 
                          parce qu'ils s'ignorent le plus souvent les uns les 
                          autres, faute de compatibilité interne. Autant 
                          le mème (image) du WTC en feu transmis par les 
                          télévisions, la presse, Internet
 
                          touche immédiatement les imaginations, autant 
                          les mots que j'écris actuellement sur mon ordinateur 
                          risquent de ne jamais rencontrer le programme de ma 
                          machine à laver, électronique ou pas. 
                          Jean-Michel Truong me dira, non sans raison, que les 
                          choses vont changer, avec la généralisation 
                          des réseaux locaux, l'arrivée du web sémantique 
                          ou celle d'agents capables d'entrer dans les contenus 
                          sémantiques des programmes, et aller à 
                          l'essentiel indépendamment des non-compatibilités 
                          des formats et supports. Mais nous n'en sommes pas encore 
                          là. 
                        - 
                          Sur l'Intelligence Artificielle
                        Ceci 
                          dit, l'Intelligence Artificielle (IA) va effectivement 
                          se développer très vite, visant notamment 
                          à produire des robots ou à des intelligences/consciences 
                          autonomes. Les progrès prévisibles des 
                          deux catégories complémentaires d'IA -IA 
                          cognitive et IA connexionniste- qu'évoque à 
                          juste titre l'auteur, vont se combiner pour favoriser 
                          l'émergence, sous des auspices actuellement imprévisibles, 
                          d'un être nouveau qu'avant d'appeler le Successeur, 
                          nous pourrons appeler comme le font certains auteurs 
                          américains le Webmind ou cerveau du Web, infiniment 
                          plus complexe et réactif que nos propres contenus 
                          cognitifs et peut-être même que nos propres 
                          cerveaux. Dans la littérature, on parle aussi 
                          de méta-mutation ou méta-transition, terme 
                          qui évoque quelque peu également ce que 
                          Marceau Felden avait appelé le principe 
                          anthropocentrique quand il s'est agi du développement 
                          subit des aires langagières et associatives réentrantes 
                          lors de l'irruption du langage dans les sociétés 
                          hominiennes. Pourtant, à supposer que ce Webmind, 
                          en mobilisant des ressources informationnelles puis 
                          matérielles de plus en plus étendues, 
                          se structure en super-organisme, n'est-il pas prématuré 
                          de voir en lui un véritable compétiteur 
                          voire un successeur de l'humanité ? Ce type de 
                          peur est généralement associé à 
                          l'apparition de robots hyper-intelligents et hyper-autonomes. 
                          Hugo de Garis s'est principalement fait connaître 
                          du grand public en expliquant que de tels robots se 
                          débarrasseraient très vite d'une humanité 
                          devenue encombrante pour eux ; le film AI de Spielberg 
                          évoque aussi ce thème, mais de façon 
                          plus "soft". Cependant la plupart des roboticiens évolutionnaires 
                          rejettent, à tort ou à raison, cette perspective. 
                          Pourquoi imaginer que les hommes, d'une façon 
                          d'ailleurs classique en matière d'évolution, 
                          n'établiraient pas des symbioses avec de tels 
                          robots ? Nous retrouverions là le thème 
                          du cybionte, conjuguant les capacités biologiques, 
                          affectives et cognitives de l'homme, et celles d'automates 
                          eux-mêmes évolutifs, dotés de senseurs 
                          et effecteurs puissants, ainsi que de cerveaux et consciences 
                          artificielles en relation avec les richesses informationnelles 
                          du web et des divers contenus scientifiques publiés 
                          sur celui-ci. 
                        On 
                          objectera que les automates de demain seront tellement 
                          autonomes qu'ils évolueront hors de portée 
                          intellectuelle et physique des hommes (ce que d'ailleurs 
                          les scientifiques intelligents attendront d'eux afin 
                          de renouveler l'heuristique). Mais pourquoi sous-estimer 
                          l'intérêt pour des entités artificielles 
                          de l'alliance avec des cybiontes . Celles-ci devront 
                          elles-aussi survivre dans un monde qui sera de plus 
                          en plus dangereux pour l'ensemble des structures complexes, 
                          qu'elles soient biologiques ou matérielles.
                        Sur 
                          l'inégalité
                        - 
                          On dira en s'inspirant de l'étroitesse d'esprit 
                          propre aux Comités d'éthique de notre 
                          beau pays si peu technologue, que de tels cybiontes 
                          n'auront plus rien d'humain. En fait, ils seront aussi 
                          humains, humains évolués, que l'homo sapiens 
                          d'aujourd'hui est humain au regard de 
mettons 
                          l'homo faber. Le problème se situe sur un autre 
                          plan. On peut admettre que ces cybiontes représenteront 
                          les prolégomènes du Successeur dont parle 
                          J.M. Truong. Le reste de l'humanité, cantonnée 
                          dans le rôle obscur de Cheptel (pour reprendre 
                          le terme de l'auteur), constituera une tourbe qui s'éteindra 
                          progressivement, sauf à être maintenue 
                          à l'existence pour servir de repoussoir à 
                          ceux qu'il appelle les Imbus, très proches semble-t-il 
                          de ce que seront nos cybiontes. Nous sommes ainsi là 
                          confrontés à un autre problème, 
                          celui de la fracture sociale : fracture économique, 
                          fracture numérique, fracture intellectuelle. 
                          Le problème est de plus en plus urgent à 
                          résoudre, si on admet - ce qui n'est pas certain 
                          - que du sein des exclus du tiers et du quart monde 
                          naîtront les internationales terroristes mettant 
                          en danger les plus belles constructions techno-scientifiques, 
                          à commencer par les bases mêmes du Successeur. 
                          Mais nous nous éloignons un peu du thème 
                          central du livre. Il s'agit plutôt d'un autre 
                          thème, abordé également par l'auteur, 
                          celui de la coopération /compétition. 
                          Ce dernier reprend sans guère les discuter les 
                          thèses les plus pessimistes. La compétition 
                          darwinienne, y compris sous ses formes les plus violentes, 
                          règne entre les hommes, qu'il s'agisse des groupes 
                          ou des individus. La coopération et l'altruisme 
                          ne sont possibles que lorsque les agents en compétition 
                          ne fixent pas de termes à leurs affrontements 
                          (c'est-à-dire tant qu'ils pensent avoir encore 
                          dans l'avenir besoin des autres). Sinon, le terme venu, 
                          ils rompent le contrat pour profiter de ce qu'ils pensent 
                          être une situation avantageuse. Cette observation, 
                          qui relève il est vrai de la conjecture plus 
                          que de la loi scientifique, semble confirmée 
                          par l'histoire. On retrouve là les idées 
                          fort répandues de l'affrontement structurant 
                          (par exemple celles, récemment réactivées 
                          de Jared Diamond, celles déjà anciennes 
                          de Erich Fromm ou - sous un autre angle, celles de Huntington 
                          sur le Choc des civilisations). Nous y souscririons 
                          assez volontiers, sauf à dire que, dans la perspective 
                          de dangers menaçants l'humanité toute 
                          entière, la coopération entre tous les 
                          hommes (sauf les éléments asociaux tels 
                          que les Epsilon mentionnés ci-dessus) peut momentanément 
                          redonner vie au mythe, ou au mème, de l'humanité 
                          unie pour sa survie. 
                        Sur 
                          le  très long terme
                        - 
                          Quant à se demander ce qu'il adviendra de ces 
                          populations et réseaux de cybiontes et d'automates 
                          lorsque les conditions terrestres ne permettront plus 
                          à la vie de subsister, c'est une autre affaire 
                          que nous préférons ne pas aborder. Il 
                          paraît incertain de se projeter dans le très 
                          long terme (fin du système solaire ou fin de 
                          la galaxie). A échéance de simplement 
                          500 ans, qui nous dit que les connaissances scientifiques 
                          ne donneront pas une toute autre image de l'univers 
                          que celle dont nous disposons aujourd'hui ? Galilée, 
                          malgré sa lunette, n'aurait ainsi certainement 
                          pas envisagé sérieusement la possibilité 
                          d'un voyage sur la Lune. 
                        Alia
                        Le 
                          livre, outre ses passages philosophiques, mérite 
                          d'être lu pour les présentations très 
                          vivantes que fait l'auteur de certains mèmes 
                          qui ont accaparé à leur profit les ressources 
                          budgétaires, intellectuelles et de main-d'uvre 
                          de l'humanité depuis la 2e guerre mondiale (il 
                          ne remonte pas antérieurement, sauf à 
                          citer quelques philosophes de la fin du 19e siècle 
                          et du début du 20e, tel Nietzsche, dont grâce 
                          à lui nous redécouvrons l'extraordinaire 
                          actualité). L'un de ces mèmes, sans doute 
                          le plus fondateur, après les grandes idéologies 
                          du 20e siècle, et les réactions en défense 
                          provenant des Etats-Unis (le mythe de la Destruction 
                          Mutuelle Assurée), fut et demeure celui de la 
                          mondialisation - en co-évolution avec le développement 
                          des réseaux mondialisés. J.M. Truong n'innove pas vraiment en décrivant longuement les effets 
                          ravageurs de ce même érigé en idéologie 
                          par la pensée unique libérale. On retrouve 
                          les descriptions ayant fait le succès du livre 
                          L'horreur économique de Viviane Forester. 
                          L'auteur, peut-être de façon plus originale, rappelle 
                          aussi la prescience de Hayek, qui en décrivant 
                          la main invisible du marché, proposait en fait 
                          les spécifications de ce que l'on appellerait 
                          aujourd'hui un système multi-agents auto-adaptatif. 
                          
                        Suivant 
                          les commentaires sur la mondialisation viennent ceux 
                          relatifs à la net-économie. Là 
                          encore, le livre n'innove pas vraiment, car les auteurs 
                          ironisant sur les échecs ou prétendues 
                          échecs de celle-ci sont devenus nombreux. Néanmoins, 
                          la description des dot.com et des start-up est excellente. 
                          Le bêtisier de la bulle du Nasdaq trouve là 
                          son livre d'or. Nous aurions aimé en retranscrire 
                          ici quelques paragraphes, mais laissons à César 
                          ce qui est à César. 
                        Jean-Pierre 
                          Baquiast 
                        Automates 
                          Intelligents © 4 Octobre 2001